Jean-Vital Domézon est une figure bien connue du monde hôtelier genevois. Il siégeait au comité de la Société des hôteliers depuis six ans et vient d’en reprendre la présidence pour un mandat de deux ans. Le directeur général de l’Hôtel d’Angleterre, 5 étoiles, y travaille à différentes fonctions depuis 18 ans. Il succède à Gilles Rangon, directeur de l’Hôtel Eden, 3 étoiles.
Jean-Vital Domézon tient à saluer le travail de son prédécesseur: «Pendant ses deux ans de mandat, Gilles Rangon a œuvré corps et âme pour l’hôtellerie genevoise, une des plus fortement touchée en Suisse. Et dans un de ces moments historiquement les plus compliqués traversé par la crise du Covid. Il s’agissait de défendre des cas de rigueur et d’obtenir des indemnisations, quelques établissements lui doivent une fière chandelle.»
Malgré son pedigree dans le luxe, Jean-Vital Domézon ne se voit pas comme le défenseur de l’hôtellerie cinq étoiles: «Nous devons représenter l’ensemble de nos 83 membres dans tous les segments. Et en tant que directeur d’un hôtel boutique de 45 chambres, mes réalités structurelles peuvent se rapprocher de celles d’hôtels moins étoilés.»
Jean-Vital Domézon veut contribuer à évaluer la place de l’hôtellerie dans l’ensemble de l’économie genevoise. Pendant son mandat, il aimerait persuader davantage d’hôtels genevois à souscrire au label Sustainable Living d’Hotellerie Suisse. «Certains établissement adhèrent déjà à ces valeurs à travers des certifications internationales, ils doivent rejoindre ce label suisse.» Il se réjouit des ouvertures récentes de l’Hôtel Mariott, du B&B et de l’Adina, tous dans la zone de l’aéroport. «Ils apportent un nouveau dynamisme sur le marché, je reste convaincu que le monde attire le monde.»