Globalement, la qualité de l’air dans la région s’est révélée bonne, a indiqué mardi la Chancellerie d'Etat. Le constat ressort du rapport annuel sur la qualité de l'air en 2020, un document fruit de la collaboration entre les cantons de la Suisse du Nord-Ouest (AG, BE, BL, BS, JU et SO).
Les effets indirects de la pandémie de coronavirus ne peuvent être toutefois précisément calculés. La crise sanitaire a provoqué des réductions, variables au fil des mois, de la charge de trafic. Une diminution des nuisances, en particulier pour les émissions de dioxyde d’azote, en a forcément découlé.
Plusieurs facteurs
Ce dernier effet se combine toutefois avec d’autres facteurs favorables, comme une météorologie hivernale particulièrement clémente au premier trimestre 2020. Il est ainsi difficile de dissocier les effets de la pandémie d’autres variables en présence, relève le communiqué.
Depuis des années, un bilan «plutôt positif» est régulièrement dressé par les services de l’environnement des cantons concernés. Dans le détail, l’été 2020 a connu quelques épisodes anticycloniques de durée limitée, mais qui ont quand même généré des pics d’ozone d’intensité «non négligeable».
Produit par l’action du rayonnement du soleil sur des gaz dits «précurseurs» (oxyde d’azote, composés organiques volatiles), générés en majorité par le trafic motorisé, l’ozone est le polluant atmosphérique typique de la période. (htr/axw)