Le tourisme suisse est opposé à l'initiative «pour une immigration modérée», dite «initiative de limitation». La résiliation de la libre circulation des personnes avec l'UE et la fin des accords bilatéraux dans des domaines clé auraient de graves répercussions.
Neuf associations se sont donc regroupées au sein du comité du tourisme «non à la résiliation, oui au tourisme suisse», a indiqué mardi la branche. Parmi les membres figurent notamment HotellerieSuisse, GastroSuisse ou les Remontées Mécaniques Suisses. Des relations avantageuses et stables avec l'UE, principal partenaire commercial du tourisme suisse, sont essentielles, précisent les partenaires. Dans la situation actuelle liée au coronavirus, la Suisse en est tributaire plus que jamais. L'épidémie soumet le tourisme suisse à une forte pression. La résiliation des Accords bilatéraux I compliquerait le retour à la normale. Ils couvrent en effet des domaines comme le transport, la liberté de voyage ou les obstacles techniques au commerce.
Le comité déclare: «A l’échelle internationale, l’image de la Suisse en tant que destination de vacances, de voyage et de congrès serait entachée. En effet, les hôtes européens forment l’un des socles essentiels de l’économie touristique suisse avec habituellement 55 à 60% des voyageurs.» (ats)