Avec quelque 200 personnes par heure, la visite a attiré du monde, des familles notamment, a expliqué Mélanie Gay, porte-parole de la Compagnie générale de navigation sur le Léman (CGN) à Keystone-ATS. Elles ont pu visiter le bateau Le Rhône et descendre dans le bassin de radoub pour voir le Naviexpress au plus près.
Construits à Gdansk en Pologne, les premiers éléments de ce nouveau vaisseau en aluminium de 60 mètres de long ont été acheminés à Lausanne, où les travaux ont débuté mi-juin. "Leur assemblage est terminé, la quille a également été posée. Nous attendons désormais les éléments de la superstructure", a-t-elle ajouté.
700 passagers
Dès sa mise en service prévue début 2023, le Naviexpress assurera une vingtaine d'allers et retours chaque jour entre Lausanne et Evian. La fréquence passera à 45 minutes entre chaque départ le matin et le soir contre une heure 20 aujourd'hui.
Son jumeau sera construit une fois le bassin de radoub libéré. Il permettra d'accroître l'offre de 50% entre Lausanne et Thonon (F) et de tripler celle entre Nyon et Yvoire (F) en redéployant la flotte de transport actuelle.
Les deux Naviexpress pourront accueillir 700 passagers chacun. Ils sont construits par l'entreprise lucernoise Shiptec pour un coût unitaire de 30,3 millions de francs. L'assemblage est réalisé en intégralité au chantier naval d'Ouchy.
Dotés d'une technologie hybride et munis de coques perfectionnées, ces nouveaux bateaux permettront "une consommation réduite de plus de 40% en comparaison des unités conventionnelles actuelles", selon la CGN. Une fois les deux unités en service, un trajet en bateau entre la France et la Suisse générera 30 fois moins de CO2 qu'en voiture individuelle", assure-t-elle. (ats)