Des Non Filtrés de Neuchâtel moins troubles, plus opulents.
Quelques balises pour les apéritifs de début d’année.
Du Chasselas sur les papilles.

Les coups de cœur d’Alexandre Caldara

Christian Rossel, Hauterive. Il propose un vin au nez sauvage, avec une entrée de bouche poivrée et un final musqué. Le vigneron fait remonter le peu de lies à la surface. Biodynamie.

Encavage de l’Etat, Yves Dothaux, Auvernier. Vivacité sur les agrumes, puis du gras, quelque chose de lourd, de solaire, de très présent qui dissipe joliment le trouble.

Chantal Ritter-Cochand, Le Landeron. Une tonicité frappante, une minéralité, tout en maintenant le fruité intact. «On a décidé de pas conserver les grosses lies sur ce millésime vendangé entre le 15 et 20 septembre», commente la vigneronne.

Saint-Sébaste, Jean-Pierre Kuntzer, Cressier. Floral, solaire, tout en rondeur, sans amertume. «Nous avons travaillé sans aucun soufre à la vendange et au début de la vinification», indique Elodie Kuntzer. Biodynamie.

Châtenay-Bouvier, Boudry. Gras, complexe, un peu compoté, des notes inédites presque de vieillissements. Le secret: «On manipule le vin le moins possible pour qu’il soit brut de cave», indique Janine Schaer.

De beaux vins très recommandables

De Montmollin, Auvernier. Direct, vertical, herbacé. En reconversion biodynamie.

Alain Gerber, Hauterive. Belle tension puis aérien en fin de bouche.

Vins Porret, Cortaillod. Fruité, ample, belle robe dorée.

Chambleau, Colombier. Sauvage, herbacé, une impression de tapis volant. Sans levure. En reconversion biodynamie.

OVNI

La ruelle, Auvernier. Epicé, presque salin, court en bouche mais intriguant. En reconversion bio.

Dans les airs

Château d’Auvernier. Vif, vanillé, toasté. 10'000 bouteilles voleront en classe business avec Swiss.

Comme dans le temps

Lavanchy, La Coudre. Ce bon vieux Non Filtré classique de jadis, acide, équilibré, pétillant. Pour les puristes.