Au cours de la pandémie du coronavirus, le tourisme urbain en particulier a été confronté à d’importants défis. HotellerieSuisse a demandé en juillet que des mesures supplémentaires soient prises pour assurer son avenir. Un postulat déposé par la Conseillère nationale Simone de Montmollin (PLR/GE) demande maintenant que le Conseil fédéral présente un plan directeur permettant d’améliorer les conditions-cadres des MICE (réunions, congrès, expositions, foires) et des grandes manifestations. HotellerieSuisse, GastroSuisse et Expo Event saluent cette procédure.

Petit entretien avec
Simone de Montmollin


Votre proposition est-elle liée à la crise du coronavirus?
Ce postulat demande de mettre en œuvre les mesures proposées dans la Stratégie touristique 2017 du Conseil fédéral, qui visaient les grands événements, les manifestations culturelles ou sportives en Suisse. Le Conseil fédéral voulait accompagner ces événements plus étroitement et améliorer les conditions-cadre, conscient de l’importance qu’ils ont pour l’entier de l’économie. La crise pandémique actuelle ne fait que renforcer ce constat.
Vous reprochez les obstacles réglementaires élevés et la bureaucratie importante qui pèsent sur les organisateurs étrangers.

Comment simplifier les processus?
De nombreuses règles administratives relatives par exemple au dédouanement du matériel d’exposition, à l’enregistrement du personnel intervenant pendant la durée de l’événement ou encore au remboursement de la TVA, restent lourdes et chronophages. En raison de notre système fédéral, les organisateurs doivent souvent s’adresser à plusieurs services administratifs qui dépendent d’autorités différentes. Ces procédures doivent pouvoir être réduites et simplifiées, grâce à la numérisation notamment. On peut penser à un guichet unique.
Voyez-vous la nécessité d'adapter les instruments de soutien?
Des réflexions doivent être menées, en particulier sur la manière de promouvoir ces événements et leur impact pour le tourisme, prenant en considération les critères d’économie de marché et dans le respect des principes de durabilité et de subsidiarité.

Quels sont les instruments existants les mieux adaptés pour le faire?
Ils devront pouvoir être adaptés le cas échéant, afin de répondre aux enjeux de la nouvelle politique régionale (NPR) pour l’infrastructure touristique, jusque dans les zones urbaines.      pt