Jean-Michel Rupp a œuvré pour l’essor des Bains de Saillon depuis 1992. Il a pris une part prépondérante au développement de ce complexe thermal et hôtelier et a mis toute son énergie à veiller sur la construction et la mise en route du nouvel hôtel. Le succès des Bains de Saillon, c’est le sien pour une part certaine. La veille de l’inauguration, il nous déclarait d’ailleurs : «Même si j’occupe d’autres charges au sein du groupe Boas, Saillon, c’est mon bébé.».
Il avait insufflé en effet une dynamique qui a fait un succès de fréquentation avec un demi-million d’entrées par an. Il a instauré des exigences élevées de qualité, mais avec un grand respect pour le personnel. Il connaissait chaque employé, et lors de ses fréquentes déplacements à l’intérieur du complexe, il avait l’œil sur tout, faisait des remarques, mais avec beaucoup d’empathie pour celles et ceux qui, aujourd’hui, pleurent un directeur apprécié. «Un employé qui a un gros souci ne peut pas être dans le meilleur état pour soigner la clientèle. Donc il faut savoir être à l’écoute». Etre à l’écoute… Plus que de grandes théories, c’est peut-être sur cet axiome que fonctionnait Jean-Michel Rupp. A l’écoute du personnel, gage d’une fidélité que les habitués de Saillon peuvent constater. A l’écoute du client bien sûr dont il veillait à prendre en compte les remarques.
Dans le milieu touristico-hôtelier, son entregent, sa bonne humeur mais aussi l’aura qui accompagnait celui qui avait réussi à faire des Bains de Saillon l’une grandes réussites touristico-hôtelières de Suisse romande, lui valait beaucoup d’estime. Outre le complexe de Saillon, Jean-Michel Rupp coiffait également la direction des deux autres hôtels du groupe Boas en Valais, celui des 4 Vallées à Nendaz et celui de La Poste à Sierre. Son expérience et son succès à Saillon avaient conduit Bernard Russi, le patron du groupe Boas, à lui confier la casquette de responsable de tout le secteur hôtelier du groupe Boas Swiss Hotels.
Jean-Michel Rupp aimait consacrer du temps à sa famille. «Je travaille parfois le dimanche. Mais le samedi, je le réserve pour mes proches», nous disait-il l’année dernière, en évoquant plusieurs projets qu’il lui trottait dans la tête. (htr/cj)