L’étude internationale est basée sur un échantillon de personnes représentatif des 9 marchés émetteurs les plus importants pour la Suisse et le Valais, en plus des résidents suisses. Elle a pour objectif de suivre régulièrement (chaque mois) la perception du niveau de risque lié au coronavirus, son influence sur les habitudes de voyage et le désir de voyager après la crise du coronavirus. Cette première étude analyse également les effets concrets de la situation actuelle sur les voyages prévus avant la pandémie et le niveau de satisfaction relatif aux démarches d’annulation. L’échantillon compte 670 réponses dont 632 ont été retenues pour l’analyse.
Le risque lié au coronavirus est perçu comme étant élevé. En effet, 79% des répondants sont inquiets, 56% considèrent que la pandémie est hors de contrôle, tandis que seulement 25% pensent qu’il s’agit seulement d’une nouvelle forme de grippe. Concernant les annulations de voyages causées par la pandémie, 42% des répondants ont dû renoncer à des voyages planifiés, qui étaient majoritairement (69%) des vacances de détente et de loisirs. Le niveau de satisfaction des conditions d’annulation est en général élevé pour tous les secteurs considérés (hébergement 72%, transport 64% et packages 58%).
Le désir de voyager est très faible, 58 personnes sur un total de 632 disent être en train de planifier des vacances dans un futur proche. L’enquête reflète une forme d’attentisme où 73% des sondés pensent qu’il est trop tôt pour penser à de futures vacances. Enfin, 62% des personnes interrogées pensent que la pandémie aura un impact sur leurs habitudes de voyage à long terme. Ces résultats indiquent que les touristes ne sont pas encore prêts à rêver de voyages ni à prendre de décisions. Dès lors, on s’attend à ce que la demande en services touristiques et le nombre de vacances planifiées soient au plus bas dans un futur proche. Parmi les personnes planifiant actuellement un voyage, les dates des prochaines vacances sont juillet (21%), suivi par septembre (19%) et juin (17%), le mois de mai sera donc compliqué pour le secteur du tourisme. (htr/aca)