Dans le cadre du projet «Papiliorama 2030», un nouveau bâtiment Canopea sera bientôt érigé sur le site de Kerzers (FR). Il vise «à assurer un avenir prometteur au Papiliorama», indique un communiqué de presse. L’institution attire chaque année 250’000 visiteurs, dont 100’000 enfants et adolescents.
Les nouvelles infrastructures du projet Papiliorama 2030 représentent un investissement total de 11 millions de francs. Le bâtiment «Canopea» accueillera de nouvelles expositions dans un nouveau bâtiment multifonctionnel, accessible en fauteuil roulant, au-dessus du restaurant, des salles polyvalentes et du nouvel Amphibarium. Un pont suspendu emmènera les visiteurs en balade parmi les couronnes d’arbres géants. Il est également prévu d’étendre les jardins extérieurs sur le thème de la nature dans la région des Trois Lacs.
Pour réaliser ce projet, le permis de construire a été déposé cette semaine auprès de la commune de Kerzers. Cette étape a été rendue possible grâce à plus de 8 millions de francs de dons récoltés pour le projet durant l’année. «Nous allons redoubler d’efforts pour que les quelque 3 millions qui manquent encore puissent également être réunis rapidement», relève Hans Stöckli, président de l'association ProPapiliorama et conseiller aux Etats. Il précise encore que «l’ensemble des nouveaux projets doivent être réalisés pour assurer une solide pérennité au Papiliorama».
«Le projet Papiliorama 2030 est un projet qui nous tient particulièrement à cœur, relève Caspar Bijleveld, directeur du Papiliorama. Par étapes, des améliorations seront apportées à l'infrastructure, en particulier de nouvelles expositions telles que Canopea, qui présentera le monde secret de la couronne des arbres, l'Amphibarium, une station d'élevage de papillons, ainsi qu’une grande exposition dans les jardins extérieurs, un véritable voyage au travers des profondeurs des eaux du Seeland, avec un aperçu de la flore et de la faune du Grand Marais avant la correction des eaux.»
La fondation Papiliorama estime de plus en plus important de faire connaître la biodiversité et de sensibiliser le public à son sort et à sa protection. «En particulier, la faune et la flore de la région des Trois Lacs, tout autant menacées que celles des zones tropicales. Elles méritent d’être présentées plus en détails», souligne Michel Pittet, président de la fondation. (htr/lg)