Cette année, la Semaine du gout aura une «saveur particulière», a expliqué lundi à Keystone-ATS le directeur Josef Zisyadis. C'est la première du début de l'après Covid, avec 20% d'événements en plus.
«On voit qu'il y a une volonté des acteurs de la branche d'aller au contact avec les gens. Et cela correspond à une attente de la population de retrouver de la convivialité autour d'une table», a-t-il relevé.
Droit à une bonne nourriture
Les organisateurs veulent promouvoir le bien manger, loin d'une alimentation industrielle et transformée néfaste pour la santé. Ils rappellent que 75% de la production agricole provient encore des petits paysans. «Ce sont eux qui privilégient encore la santé par hectare plutôt que le rendement par hectare», explique un communiqué.
Philippe Chevrier, chef étoilé genevois, est le Parrain suisse du goût de cette édition. Il veut faire connaître la richesse du terroir genevois au-delà des frontières de son canton.
«Depuis 35 ans que je suis à mon compte, je mets en avant les vins et les produits du terroir genevois», a-t-il rappelé. Genève, nommée officiellement ville suisse du Goût 2021, est une ville du goût «incontournable» avec «une diversité extraordinaire de cuisines».
La conseillère fédérale Karin Keller-Suter donnera le coup d'envoi de la 21 Semaine du Goût le 15 septembre à Berne. Ce gala sera entièrement bio et aux couleurs de Genève. (htr/axw)