Le Hospitality Summit se tiendra désormais les 7 et 8 septembre 2021. N’est-il pas quelque peu risqué de planifier une manifestation de cette envergure?
Je pense que les tests à large échelle et la stratégie vaccinale, qui sera bien avancée d’ici là, nous permettent maintenant d’afficher un certain optimisme.
Nous partons du principe qu’il sera possible de se réunir en grand nombre en septembre. Cela dit, sans aucune garantie, bien entendu.
HotellerieSuisse regroupe à l’enseigne du Hospitality Summit diverses manifestations jusqu’ici réparties tout au long de l’année Qu’en espérez-vous?
Nous avons constaté que nos nombreux événements et manifestations de petite envergure généraient une suroffre. Nous avons donc décidé de les regrouper et de les concentrer. En outre, un événement de deux jours nous permet de mettre en œuvre des offres complètement différentes, qui répondent à divers besoins.
La branche a été durement frappée par la pandémie. Quel effet peut et doit produire le Summit?
Cet événement de deux jours doit être source d’inspiration et mettre en exergue des moyens de sortir de la crise. Nous devons désormais nous tourner davantage vers l’avenir et moins nous concentrer sur le présent et ses difficultés. Numérisation, innovation et durabilité jouent en l’occurrence un rôle majeur. Nous voulons toutefois aussi offrir un espace d’échange et de rencontre. Il est important de pouvoir nous voir et nous parler de nouveau en présentiel.
L’hôtellerie urbaine et le marché MICE seront au centre des discussions. Que peuvent ici attendre les participants?
Certainement des approches «Best Practice» et de nouvelles amorces de solutions. La branche connaîtra des changements, mais des opportunités émergeront également. Les réunions virtuelles et numériques vont certainement gagner en importance, mais rien ne remplacera jamais les rencontres directes.[RELATED]
Le NextGen Hospitality Camp, notamment, s’adressera à la relève. Sera-t-il encore plus difficile à l’avenir de garder les jeunes dans les rangs?
Quoi qu’il en soit, un risque existe et nous devons le prendre au sérieux. L’image de la branche de l’hôtellerie et de la restauration qui s’est imposée au public au cours de l’année écoulée a certainement plutôt tendance à effrayer les jeunes à l’heure actuelle. A nous, dès lors, de proposer des stages d’initiation et des apprentissages. Nous devons par ailleurs montrer à la jeunesse que nous travaillons dans un secteur valorisant et tourné vers l’avenir. Une perspective à laquelle le Hospitality Summit peut sûrement aussi contribuer.
Le Covid-19 va-t-il modifier durablement la branche?
Il y aura des changements. Mais une grande partie de l’activité reviendra, car les voyages resteront un besoin. Leur nombre diminuera probablement un peu à l’avenir, mais on planifiera des séjours plus longs et plus durables. Les réunions professionnelles – aussi petites et individuelles soient-elles – garderont également leur importance. (bbe)
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