Votre définition de l’Hôtel du Léman? 
Un havre de verdure où l’on est accueilli comme à la maison.

Une fierté professionnelle?
L’équipe forte et soudée que j’ai réussi à reconstituer après la pandémie.

Un luxe qui n’a pas d’étoiles?
Du temps de qualité passé en famille, avec mes garçons de 11 et 12 ans.

Un combat féministe? 
Je n’aime pas parler de combat, je préfère l’échange d’expériences. Je pense que les femmes doivent encore beaucoup travailler sur l’image qu’elles ont d’elles-mêmes. 

Votre recommandation à l’hôte qui dort chez vous ce soir? 
Sortez au grand air, admirez la vue et la nature environnante.

Une manie?  
J’aime que tout soit parfait, impeccable. Une manie qui me vient certainement de mon ancien chef, Jean-Jacques Gauer, lorsqu’il dirigeait le Lausanne Palace. 

Le dernier hôtel qui vous a fait l’effet «waouh»?
The Rebello Hotel & Spa, à Porto, au Portugal. Le mot hospitalité y prenait tout son sens, grâce à une équipe aidante, accueillante. 

Une source d’énergie et de motivation?
Courir dans les vignes pour l’énergie et échanger avec d’autres femmes dirigeantes pour la motivation.

Votre mot préféré? 
Merci. Cela ne coûte rien et peut changer la journée de quelqu’un. 

Le mot que vous détestez? 
«On a toujours fait comme ça.» 

Votre drogue favorite?
Un bon verre de vin, en bonne compagnie, et certains jours, les bonbons acidulés.

Le son, le bruit que vous aimez? 
Le chant des oiseaux tôt le matin, lorsqu’on n'entend qu’eux. 

Votre juron, gros mot ou blasphème favori?
Crotte de bique, cela me fait rire et me rappelle mon enfance.

Femme ou homme pour illustrer un nouveau billet de banque?
Une femme, sans pouvoir en nommer une en particulier.

Le métier que vous n'auriez pas aimé faire?
Infirmière ou médecin, je suis trop empathique. 

La plante, l'arbre ou l'animal dans lequel vous aimeriez être réincarnée?
Un chat de campagne, mon animal fétiche car libre et autonome à la fois.

Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire?
«On remet ça?»

Attachée à sa Riviera vaudoise
Flamande de par son père et Montreusienne de par sa mère, Nathalie Mika-Huys dirige l’Hôtel du Léman à Jongny-sur-Vevey depuis 2015. Titulaire d’un CFC de cuisinière et diplômée de l’Ecole hôtelière de Glion, Nathalie Mika-Huys a passé sept ans au Lausanne Palace. Elle y a notamment été directrice Banquets et Séminaires et membre de la direction. Très attachée à la Riviera vaudoise, elle n’hésite pas emmener ses clients pour une balade dans les vignes.